ADER, hôtel Drouot, salle 1, 13 juin 2025, mobilier, objets d'art, miniatures

Vendredi 13 juin 2025

Hôtel Drouot, le 13 juin 2025 n° 38 à 50, tous les lots vendus sauf n° 42.

n° 38 JF Guillet dit VALLIERE portrait d’Antoine de Thomassin comte de Peynier (Aix-en-Provence, 1731 – Arance, 1809), en uniforme, commandeur de l’ordre de Saint-Louis, 1787; est. 800-1200, adj. 1500 € (repr. ci-contre); n° 39, VALLIERE, Portrait présumé de Louise Pauline d'Holbach, vers 1785 et portrait présumé d'un de ses enfants, 1788, est. 600-800, adj. 750 €; n° 40, JF Guillet dit VALLIERE, Portrait présumé d'Anne Cécile de Nolivos, à vue diam. 7,5 cm, est. 300-500, adj. 650 €. n° 47 Frédéric DUBOIS, Portrait présumé de Pauline de Coriolis Espinouse, miniature signée en bas à gauche, sur le couvercle d'une boîte en invoire garnie d'écaille; provenace: coll. Giscard d'Estaing; vendu avec Cic, est. 1500-2000 € adj. 1500 €; n° 48. Frédéric MILLET (Charlieu, 1786-Paris, 1859), Portrait de Jeune homme brun, vers 1825, époque romantique, signée à droite, est. 600-800, adj. 900 €; n° 50, école française ou italienne vers 1900, Portrait du maréchal Murat en uniforme, 8,2 x 6,7 cm, beau cadre à écoinçons, est. 150-200, adj. 500 €.

N° 53. Ecole française ou italienne vers 1900. Portrait du maréchal d'Empire Joachim Murat en uniforme et décorations Miniature sur ivoire, ovale 8,2 x 6,7 cm Cadre en bois noirci à écoinçons de laiton doré rect.14,5 x 12,8 cm.

Est. 150/200 €

Un CIC sera délivré, permettant la circulation à l'intérieur de l'Union européenne.

N° 50. Ecole française vers 1820.

Militaire en uniforme, chevalier de St Louis Min rect. 8,3 x 8,3 cm (Mouillure au centre)

L’ordonnance de 1817 donne la distinctive lie de vin aux dernières légions classées par ordre alphabétique : Vaucluse, Vendée, Vienne, Haute-Vienne, Vosges et Yonne.

Dans ce portrait l'uniforme a un collet blanc, un revers lie de vin à passepoil blanc et des boutons jaunes (normalement le collet devrait avoir un passepoil lie de vin !). Avec ces caractéristiques on ne retient que deux régiments : Légion de Vendée (n° 82) et Légion de la Haute-Vienne (n° 84).

L'homme porte son épaulette de grade à droite, ce ne peut être que le major d’un régiment.

Légion de Vendée. Major, M. Jacquier de Noyel Jean-Baptiste-Joseph depuis le 9 mai 1816. En 1820, cette légion devient 8e régiment d’infanterie de ligne en étant amalgamée à la Légion du Cantal.

Légion de la Haute-Vienne. Le Major est M. Floccard Claude-Florent depuis le 14 juin I8I3. Cette légion devient le 19e régiment d’infanterie légère en 1820.

L’homme du portrait ne porte qu’une décoration, très probablement l’ordre de Saint Louis.

Or M. Floccard possède deux décorations dans l’Annuaire de l’état militaire de France pour l’année 1821, il est chevalier de Saint Louis et officier de la Légion d’honneur, tandis que M. Jacquier de Noyel est fait chevalier de l’Ordre de Saint Louis en 1814.

On peut donc présumer que cette miniature représente M. Jacquier de Noyel major de la Légion de Vendée, vers 1817-1820.

A noter que la couleur lie de vin de l’ordonnance 1817 se décrit encore ainsi dans l’annuaire militaire de 1819 puis elle devient rouge garance dans l’annuaire militaire de 1820. L’ordonnance d’octobre 1820 dissoud les 94 légions d’infanterie (y compris celles de dépôt) pour former 60 nouveaux régiments d’infanterie de ligne et 20 régiments d’infanterie légère. Le fond de l’uniforme devient de nouveau bleu, mais c’est un bleu de roi ...

Nous remercions M. Jean-Louis Vial pour son aide pour cette notice.

Est. 80-150 €

N° 52. John Jules NIMMO (Paris, vers 1830 - après 1881). Jeune femme brune à mi-corps de trois-quarts à droite, les cheveux coiffés en bandeaux réunis en tresse, en robe décolletée blanche à galons rouges, ruban noir noué au cou. Miniature sur ivoire vers 1860, signée en bas à droite en rouge : J. Nimmo ovale 8 x 6,2 cm, cerclée de laiton doré, cadre en bois bruni (petite mouillure en bas ; cadre fendu ; petites rayures sur le verre), rect. 15,7 x 13,7 cm

Nimmo fut élève de F. Meuret et exposa au Salon au Louvre de 1853 à 1881, et travailla un temps en Grande-Bretagne. Il peignait très finement et ose ici une pose avec la bouche légèrement entr'ouverte, laissant apercevoir les dents parfaites de la jeune femme.

Est. 200-400 €

Catalogue vente ADER 13062025

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